Certes, les épargnants ont été refroidis après la douche froide du crack de 2008, certes la baisse des taux de l’épargne traditionnelles (livret A par exemple) joue en leur défaveur en le permettant a peine de couvrir l’inflation sur un an.
Mais en temps de crise on pourrait aussi penser que les francais soient contraint de taper dans leurs bas de laine.
Si tel est le cas, il est manifeste que ce n’est pas au détriment de l’assurance vie qui pulvérise de nouveaux records. Avec 43 milliars d’euros nouvellement placés en assurances vies à l’aoccasion du premier trimestre, la collecte de 2009 à trimestre comparable est largement battue (14% de hausse).
Alors que l’activité du pays tourne au ralenti et que le chomage frappe durement, tandis que l’état cherche des voies de financement pour combler tout ou partie des deficits abyssaux c’est maintenant 1284 milliards d’euros qui sont placé en assurance vie, soit 11% de plus que l’année précédente.
Le législateur pourrait finir par lorgner sur ce trésor (ou du moins sur les intérêts générés, d’une manière ou d’une autre) …