L’immobilier est suivi de près par le gouvernement, qui n’a pas manqué de tenter d’enrayer la crise par des aménagements fiscaux (Loi Scellier, par exemple). Il n’en reste pas moins que le secteur de l’immobilier reste dans une situation pour le moins délicate.
Les promoteurs ont ainsi proposé à la vente 2560 maisons et 17071 appartements durant le second trimestre 2009. Ces chiffres quantitatifs cachent une baisse derespectivement 26,3 % et 42,3% par rapport au même trimestre de l’année d’avant.
Plus interessant et sans doute plus révélateur de la santé fragile du marché, les prix de vente des biens proposés se sont faite à des prix moindres : le prix des maisons a en effet diminué de 3,8% (prix moyen 247 400, toutes régions confondues). Seule exception à cette baisse : les maisons de moins de 4 pièces dont le prix a lui progresser de 5,6% en comparaison à la même periode de 2008.
Pas de surprise du côté des appartements qui accompagnent le mouvement via une baisse de 2,1% portant le prix moyen du metre caré à 3369 euros. Si les « grands » appartements (3 pièces et plus) ont baissé les deux pièces maintiennent leur prix tandis que le prix de vente des studios augmente légèrement (2,3%).